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Agritel accoste à Shanghai

R. FOURREAUX

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Le 13 mars, le cabinet de conseil en marchés Agritel a ouvert un bureau à Shanghai, après s'être installé en Ukraine. « Depuis quelques années, le poids de la Chine sur les marchés internationaux augmente significativement », note Michel Portier, DG d'Agritel.

« La production risque d'avoir de plus en plus de mal à répondre à une demande structurellement grandissante, ajoute-t-il. On est persuadé que, comme pour le soja et dans une moindre mesure le maïs, la Chine va devoir importer davantage de blé. » Les derniers achats chinois en février lui donnent raison. Avec 850 000 t de blé Hard Red Winter et de blé blanc achetés aux Etats-Unis, à l'Australie et au Canada, la Chine pourrait cette campagne importer plus que les 3,2 Mt prévues par le Conseil international des céréales. « Il s'agit d'un volume d'achat rarement vu dans un laps de temps aussi court », relève FranceAgriMer. Selon l'établissement public, les importations chinoises de blé, maïs et riz auraient déjà quadruplées à 10,8 Mt entre les deux dernières campagnes. Mais les données restent opaques.

« Nous devons être présents sur le terrain pour relever des informations solides », se justifie Michel Portier. Pierre Begoc, DG d'Agritel international, épaulé par Sheng Duanmu, jusque-là consultant à Paris pour la société, analyseront de manière précise ces éléments depuis la chambre de commerce et d'industrie française à Shanghai.

R. F.

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